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destinée
01/10/2006 20:04
Je suis née pour mourir ; il faudra que je meure. Mais, avant que mon âme, ne s’envole aux cieux, Avant, qu’au sablier du temps, ne sonne l’heure, Je veux encor aimer, avant l’ultime adieJe suis née pour mourir ; il faudra que je meure. Mais, avant que mon âme, ne s’envole aux cieux, Avant, qu’au sablier du temps, ne sonne l’heure, Je veux encor aimer, avant l’ultime adieu.
Et je veux me griser des splendides matins Et du soleil couchant qui baptise le port, Cheminer dans les bois, m’enivrer du parfum Des embruns de la mer aux couleurs de l’aurore.
Je veux pouvoir, aussi, dans l’ombre des jardins, Cueillir le mimosa, la rose ou la lavande, Quand la brume est d’argent et enlace les pins Et qu’un vent épicé fait frissonner la lande.
Quand l’orée de l’automne, en ses feuilles jaunies, Emprisonne, en ses rets, les vestiges d’été, Sous le galop léger des larmes de la pluie, A la tombée du jour, j’apprendrai à t’aimer.
Quand l’hiver se prolonge en frissons obstinés Et nous chasse, transis, sous la neige et le vent, Je me réchaufferai près de la cheminée Attendant, près de toi, le retour du printemps.
Voleront les années, passeront les hivers, De l’été, au printemps, près du chat angora, Puis, comme un écolier, mon âme buissonnière, Sous la voûte étoilée, une nuit, s’en ira.
© Cypora Sebagh - 9.9.2006 u.
Et je veux me griser des splendides matins Et du soleil couchant qui baptise le port, Cheminer dans les bois, m’enivrer du parfum Des embruns de la mer aux couleurs de l’aurore.
Je veux pouvoir, aussi, dans l’ombre des jardins, Cueillir le mimosa, la rose ou la lavande, Quand la brume est d’argent et enlace les pins Et qu’un vent épicé fait frissonner la lande.
Quand l’orée de l’automne, en ses feuilles jaunies, Emprisonne, en ses rets, les vestiges d’été, Sous le galop léger des larmes de la pluie, A la tombée du jour, j’apprendrai à t’aimer.
Quand l’hiver se prolonge en frissons obstinés Et nous chasse, transis, sous la neige et le vent, Je me réchaufferai près de la cheminée Attendant, près de toi, le retour du printemps.
Voleront les années, passeront les hivers, De l’été, au printemps, près du chat angora, Puis, comme un écolier, mon âme buissonnière, Sous la voûte étoilée, une nuit, s’en ira.
© Cypora Sebagh - 9.9.2006
Commentaire de chaton010 (28/02/2007 12:32) :
salut ton blog et bien belle photo et beau poeme moi aussi jai un blog ma
passion les animaux je les adore ci tu veux faire un tour voir mon blog je
serait content dit moi se que tu en pense merci bisous j ai 12 ans
http://chaton010.vip-blog.com
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